
L'endroit est calme, comme sourd au moindre bruit. Le vent en personne s'est assoupi... car la Nuit arrive. La laisser s'installer, déplier ses soieries encre de Chine et ajuster son diadème de pierres serties... Oui.
Alors, il ne nous reste plus qu'à traverser en silence l'allée, sur la pointe des pieds -pour nous et loin des chaos pour la poussette- et ne déranger aucune des larmes du marronnier constituant sa noble traîne écureuil.
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Devant le Grand Hôtel, 15 novembre 2009, 6°C.
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