Thursday, July 7, 2011

Melnik au lever :

la lumière poudrée et satinée

Des milliers d'oiseaux invisibles sifflent leurs trilles et chantent à tue-tête, au-delà des pergolas de treille qui foisonnent ça et là. Ca sent bon l'air frais, vous savez, cet air tout neuf, tout mouillé encore ! Souvenir fugace : c'est vrai qu'il a grondé fort la nuit précédente et le tonnerre donnait l'impression de se cogner contre les pyramides de sable rouge.

Le petit déjeuner est déjà prêt, et sur son 31 sur cette belle nappe traditionnelle. Avec le café ou le thé, il faut rendre hommage au lieu qui propose le yaourt maison, la banitsa (une pâte feuilletée, limite brique, fourrée de fromage frais) et les figues vertes confites. Délicieux ! De quoi caler plus d'un estomac !

Ensuite, la balade se fait à la fraîche, quand le soleil n'a pas encore écrasé le lieu de sa chaleur. L'orage de la nuit reste en mémoire, les sentes pavées charrient à présent des filets de cailloux boueux... Nous partons à l'ascension du sentier, pour rejoindre la grande maison de vin de la ville.



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Melnik, petit déjeuner de l'hôtel, 26 juin 2011, 25°C

1 comment:

  1. un délice cette banitsa, j'en ai encore l'eau à la bouche !!
    merci à toi !

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