Wednesday, June 30, 2010

L'arroseur

arRoSé

C'est l'histoire d'une bâche pleine de tags et de graphs photographiés par IsaL pour l'Institut Français et qui est affichée depuis fort fort fort longtemps sur le futur prochain éventuel peut-être bâtiment de l'Institut, place des bouquinistes.
Au fond, tout le monde sait que l'histoire est un éternel recommencement. Alors, des bombes invisibles se sont appropriées l'espace et de nouveaux graffiti apparaissent.
Belle appropriation des "arts de la rue"

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Place des bouquinistes, 30 juin 2010, 20°C

Monday, June 28, 2010

Tellement folles

de foot

La terrasse du sélect Café Montmartre habillées aux couleurs de la Fifa :
Ces demoiselles à la poitrine généreuse ont maillot
et short peints sur le corps... et sont en position, ces folles de foot !

Ca défrise, non ? !

Saturday, June 26, 2010

Nettoyage estival


La colonne en béton perd de son épaisseur. Les couches d'information en papier affiche sont extraites, strate par strate et il devient alors étrange de découvrir des annonces de plus d'un an, de plus de deux ans.

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Rue Shipka, 30 juin 2010, 20°C

Thursday, June 24, 2010

Et toi...

comment tu l'écris ?

pour un restaurant mexicain devant la grande église Sveta Nedelia,

pour un restaurant certainement tenu par ASTOR
sur la Tcherni Vrah,


En cyrillique, c'est écrit comme ça : РЕСТОРАНТ
mais les Français le lisent PECTOPAT...
à ne pas confondre avec :
A bon entendeur, salut !

Tuesday, June 22, 2010

Combien de temps...

Combien de temps encore ?
Combien de temps…
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures combien?
Quand j’y pense mon cœur bat si fort…
Mon pays c’est la vie.

Combien de temps…
Combien ?
Je l’aime tant, le temps qui reste…

Je veux rire, courir, parler, pleurer,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J’ai pas fini, j’ai pas fini
Voler, chanter, partir, repartir
Souffrir, aimer
Je l’aime tant le temps qui reste

Je ne sais plus où je suis né, ni quand
Je sais (juste) qu’il n’y a pas longtemps…
Et que mon pays c’est la vie
Je sais aussi que mon père disait:
Le temps c’est comme ton pain…
Gardes-en pour demain…

J’ai encore du pain,
J’ai encore du temps, mais combien?
Je veux jouer encore…
Je veux rire des montagnes de rires,
Je veux pleurer des torrents de larmes,
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d’Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J’ai pas fini, j’ai pas fini
Je veux chanter
Je veux parler jusqu’à la fin de ma voix…
Je l’aime tant le temps qui reste…
Combien de temps…

Combien de temps encore?
Des années, des jours, des heures, combien?
Je veux des histoires, des voyages…
J’ai tant de gens à voir, tant d’images…
Des enfants, des femmes, des grands hommes,
Des petits hommes, des marrants, des tristes,
Des très intelligents et des cons,
C’est drôle, les cons, ça repose,
C’est comme le feuillage au milieu des roses…
Combien de temps…

Combien de temps encore?
Des années, des jours, des heures, combien?
Je m’en fous mon amour…
Quand l’orchestre s’arrêtera, je danserai encore…
Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul…
Quand le temps s’arrêtera.
Je t’aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment…
Mais je t’aimerai encore…
D’accord ?


Patatnik avait envie de partager ces mots avec vous en cette fin de printemps ! Ce texte magnifique signé Jean-Lou Dabadie est servi par Serge Régiani en générique de fin du film "Deux jours à tuer." Merveilleux hymne à la vie, ce film de Jean Becker, où Albert Dupontel est un quarantenaire parisien en pleine remise en question, est un incontournable que l'on trouve à l'Institut Français.

Sunday, June 20, 2010

Plovdiv (4/4)

ses brocanteurs, antiquaires et marchands de souvenirs

Même s'il y a beaucoup de brocanteurs et d'antiquaires à l'entrée de la vieille ville de Plovdiv, qui aime les objets anciens sera déçu car en Bulgarie, on ne conserve plus ! On jette et on achète neuf. Alors, les vieilles malles peintes de 1912 peuvent paraître merveilleuses, même si elles sont un peu abîmées ou à tout le moins, pas très bien entretenues. A l'inverse, les marchands de babioles sont comme dans toutes les autres villes de Bulgarie, remplis de pots décorés, gros et petits, de grelots et clochettes, de disques et de cartes postales, etc !

Friday, June 18, 2010

Plovdiv (3/4)

ses fameuses rues pavées

Il y a celles qui montent et celles qui descendent. Dans la vieille ville, les "pavés" -aucun lien de parenté avec ceux de Paris- sont réputés pour casser les roues de poussette, ou dérégler définitivement les MacLaren. Une image vaut mieux qu'un long discours. A vous de juger ! Il n'en reste pas moins que les poulbots de Plovdiv aiment à grimper ou jouer à se casser la margoulette.

Wednesday, June 16, 2010

Plovdiv (2/4)

ses maisons Renouveau National

Caractéristiques : l'étage supérieur est en encorbellement, la façade peinte de couleur pastel, et l'avant-toit est en saillie. Sont à découvrir de nombreuses maisons-musées, dont celle où Lamartine avait fait escale pendant trois jours en 1833, lors de ses "Voyages en Orient".


Monday, June 14, 2010

Plovdiv (1/4)

son amphithéâtre romain
C'est la récompense en haut de la Vieille Ville. Voic donc des vues de l'extérieur, sachant qu'il est possible de le visiter, et même d'aller sur la scène ! Il est toujours utilisé pour des spectacles, ou lors de festivals. Découvert en 1972, après qu'un glissement de terrain l'ait révélé, il a été construit au IIème siècle après J.C.

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Plovdiv, 1 avril 2010, 20°C

Saturday, June 12, 2010

Scara Bar

carrément bien !
Tout nouveau, tout beau ! Miam ! Tout frais aussi !! Des scara (brochettes et viandes grillées) à tout va, un service agréable, impeccable. Des petits plats en porcelaine fleurie pensés pour que l'on mange directement dedans... Mais que c'est bon, tout ça, et pas cher !

Une bonne petite cantine, pour se poser entre les midis et manger en toute modestie avec un réel plaisir !

Près de chez Martine,
12, rue Benskovski,
face à la nouvelle banque DCK

Thursday, June 10, 2010

La colombe

de Tita et Lili

Les deux soeurs artistes dont nous vous avions proposé un lien vers leur blog en colonne de droite, ont réalisé cette colombe en tissu avec de vieux tissus brodés. Un plaisir pour les yeux. D'autres colombes à la Galerie Testa, rue Shichman.

Tuesday, June 8, 2010

Le couloir

des échoS inspirés

Dans l'aile droite de la Cathédrale Alexandre Nevsky, observez ce superbe dallage digne des peintres flamands du XVème siècle. Il longe la vaste salle de la cathédrale et tous ses échos viennent s'échouer par ici. Face aux hautes fenêtres non teintées, des fresques étonnantes sont à découvrir, comme celle de la chute de l'Ange, dont les ailes se teintent de noir. Il est celui qui perd la pierre, l'émeraude (du latin smaragdus), dans l'océan. Ainsi, jusqu'au XVIIème siècle, les portulans (ces cartes nautiques dessinées et peintes, ces planisphères essayant de définir les contours des continents et servant surtout à repérer les ports et les courants) avaient leurs océans et mers peints en smaragdin. En effet, le bleu n'avait pas encore été découvert en Europe et l'on peignait les mers avec des pigments produits à partir de l'émeraude.

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Cathédrale Alexandre Nevski, 6 mai 2010, 28°C

Sunday, June 6, 2010

Filet

pour capturer les nuages

de passage sur Sofia


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Bâtiment du Grand Hôtel depuis la Vasil Levski, 6 mai 2010, 28°C


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Rue Vasil Levski, 1 mai 2010, 24°C

Friday, June 4, 2010

TOUT est une question

d'orthographe :
AHAHAC

A
H
AHAC
est l'écriture cyrillique de ANANAS !

Wednesday, June 2, 2010

Travail

d'orfèvre

Chapeau bas, Maestro, pour ces arabesques du vide !


Grilles en moucharabieh de l'Episcopat,
rue du 11 août, 13 avril 2010, 13°C