Friday, December 31, 2010

Eh, 2010

bon voyage au Pays des Etoiles

Ta nuit est en fête,

Tu frétilles de lumières

Beau départ pour accueillir 2011 en toute simplicité !

Bienvenue 2011 !!

Wednesday, December 29, 2010

Vitosha

Le magnifique !

Tu t'es vu, sous la neige ?



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Vitosha,, 27 décembre 2010, -7°C

Sunday, December 26, 2010

Noël

au balcon...

Eh oui : le 25 décembre, il faisait 25°C, 20°C dans les appartements toutes fenêtres ouvertes et 30°C au soleil !! Si l'on en croit l'adage populaire français, "Noël au balcon, Pâques au tison", quelles températures vivrons-nous durant la pâques orthodoxe ?

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Cathédrale Alexandre Nevski , 25 décembre 2010, 25°C

Tuesday, December 21, 2010

Partir

à 1 heure de vol de Sofia ou 18 heures de train de nuit depuis la capitale, selon les budgets.
Destination :
Et si je vous emmenais découvrir Istambul
Constantinople et Byzance ??
C'est parti pour un beau voyage !

Monday, December 20, 2010

L'heure

de l'appel à la prière

On s'habitue vite à cet appel chanté par toutes les mosquées en même temps. A notre arrivée en train, un VENDREDI à MIDI, ce fut comme un accueil dans une autre langue, à chaque fois que la locomotive nous tirait d'un minaret à un autre, entre deux respirations moteur. Ensuite, dans la ville, ce fut chaque fois la surprise, l'étonnement, le plaisir d'entendre, d'échos en échos, le jeu des voix, juste avant que tout ne retombe dans le silence de l'instant ! Partage :

Certains "chanteurs de minaret" (comment les appelle-t-on ? Je ne sais) sont meilleurs que d'autres, ou leur voix est plus appréciée que d'autres. C'est pourquoi, certains pratiquants optent pour la mosquée de leur "voix" préférée !

Descendre la ruelle


et tandis qu'une mouette s'envole en riant,
se dessine la silhouette d'une des 700 mosquées d'Istambul.


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Istambul, quartier de Galata,
27 novembre
2010, 25°C

Jus de fruit frais...

grenades gorgées de soleil

Charrette improvisée avec son extracteur de jus ancestral.

Les fruits sont magnifiques de couleurs, de fraîcheur, de parfum

mais peut-on vraiment s'en offrir un, sachant qu'il est recommandé
de toujours boire de l'eau en bouteille ?

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Devant la mosquée bleue et dans le quartier de Galata,
27 novembre
2010, 25°C

Dans le Palais englouti

veille Méduse !
"Le Palais englouti", c'est ainsi que les Ottomans baptisèrent cette citerne souterraine construite sous Constantin (306-357) et agrandie ensuite sous Justinien (527-565), joue de ses reflets sombres et mordorés, de ses échos et de ses dédales pour impressionner le visiteur. Au-dessus, l'asphalte, ses voitures, son trafic au coeur du Sultanamet.
Pas moins de 12 rangées de 28 colonnes, soit... 336 colonnes hautes de 8 mètres soutiennent la voûte de briques roses si caractéristiques ! Cette citerne-basilique faisait partie des quelque 60 réservoirs installés à l'intérieur de la ville par les Byzantins. Pompée depuis la mer Noire, l'eau était acheminée dans les aqueducs. Elle pouvait contenir 80 000 m3 d'eau et alimentait le Palais de Topkapi (palais des sultans) situé non loin.
Suite à une récente restauration, deux têtes de Méduse sculptées qui ornent les bases des colonnes ont été mises à jour.


Souvenez-vous, Patatnik vous en parlait déjà le 20 mai dernier :
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Citerne de Yerebatan, 29 novembre 2010, 15°C

Passion Pêche


Istanbul est une ville encerclée par l'eau : située sur le détroit du Bosphore qui sépare l'Asie de l'Europe, elle relie la mer Noire à la mer de Marmara.

Agitation sur le pont,
ses pêcheurs, leur attirail, leur petite installation et l'intendant
qui vend appâts, crochets, fils et autres accessoires
nécessaires à cette pêche miraculeuse...

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Au sortir de Galata, sur le pont, 28 novembre 2010, 20°C

Holly atmosphere

dans Sainte-Sophie

Les chats semblent être les gardiens du lieu...
Logique, s'ils ont neuf vies !

Sainte Sophie est fascinante.
Érigée en 537 sur ordre de l'empereur Justinien, la basilique Sainte-Sophie symbolise toute la ville d'Istanbul et compte aujourd'hui parmi les plus beaux vestiges de l'art byzantin.

Ancienne basilique chrétienne de Constantinople puis mosquée au XVème siècle, la prise de Constantinople et sous l'ordre du sultan Mehmet II, elle est depuis 1934 un musée qui se visite toujours dans un silence religieux !

Les fresques, les peintures en trompe-l'oeil et les mosaïques byzantines sont merveilleuses. Ici la Vierge à l'enfant, entourée de Constantin à sa droite et de Justinien à sa gauche, fait partie des mosaïques les plus anciennes (IXème siècle). Constantin lui offre symboliquement la ville tandis que Justinien lui fait don de la Basilique Sainte-Sophie.Les personnages figés et distants semblent être plaqués sur un fond d'or. Deux siècles plus tard, les mosaïstes assoupliront les lignes et chercheront à faire en sorte que les personnages se regardent les uns les autres. La Vierge, plus humaine, regardera avec tristesse et émotion son fils.

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Dans Sainte Sophie, 28 novembre 2010, 20°C

Blue colours

true colours

Parmi les marbres, les ors ou les incrustations de nacre, les céramiques du Palais de Topkapi sont de toute beauté et reproduites à l'infini sur des carreaux de faïence en vente dans le Grand Bazar de la ville.
Arbre de vie, phénix, farandoles de fleurs, ensorcelante mise en abîme dans un camaïeu de bleus des plus fascinants

Les faïences d'Iznik dans le détail :
Iznik était le plus grand centre de fabrication de la faïence de 1350 à la fin du XVII§me siècle.
"Les carreaux de faïence fabriqués à Iznik (entre Istambul et Bursa) se caractérisent par leur naturalisme floral. Tulipes, narcisses, jacinthes, roses, violettes, fleurs de grenadiers, se mélangent à de sveltes feuilles lancéolées, à des cyprès stylisés ou à des éléments empruntés à l'art extrème-oriental, comme les pivoines, le thèmes des trois boules et celui des éclairs. Tous ces motifs entremêlés se distribuent uniformément à la surface et se répètent à l'infini.
Vers 1530-1650, la palette s'enrichit. Au traditionnel bleu, s'ajoutent le rouge tomate, le bleu cobalt et le vert turquoise, tandis que le blanc et le noir sont réservés aux contours."

extrait du guide : EVASION EN VILLE- Istambul. Editions Hachette.


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Palais de Topkapi, 28 novembre 2010, 25°C

Fontaine moderne

au robinet ouvragé et aux lestes de pierre...
Côté jardin de la Mosquée Bleue

TOPKAPI

I spy with my little eye...

Du XVe au XIXe siècle, le palais de Topkapi fut habité par des sultans ottomans. Laissez vous prendre par le rythme et observez l'entrée de la mosquée du Palais en vous attardant sur mille et un détails.
Tout est très calme, les gens déambulent tranquillement, le chant arrive, les céramiques rivalisent de farandole, les ors vibrent...

La dernière image de la vidéo montre la calligraphie savante du mot : "FOI", avec son troisième oeil.



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Dans les jardins de Topkapi
28 novembre 2010, 25°C

Le Palais

de Topkapi

Des kiosques entre ciel et terre, des jardins en cascade, des terrasses au belvédère, le Palais de Topkapi est une ville dans la ville à elle seule.

Chaque endroit où le regard se pose est un summum de raffinement et de détails incroyables, du sol au plafond :


Détail de portes en bois sculpté, fabuleuse mise en abîme symbolique.

NB/ En 2010, Istanbul fut sacrée Capitale Européenne de la Culture.

De saison :

Chauds, les marrons !
Farandole de marrons chauds ou nouvelle géométrie gourmande ?
En tous les cas, ce fut un festin !


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dans les rues d'Istambul, 29 novembre 2010, 15°C

Tout frais pêchés


Sur les étals du marché aux poissons, ça dégouline de fraîcheur

c'est le paradis sur Terre pour qui aime le poisson !

Tenez, goûtez un peu de l'atmosphère du début d'après-midi, un samedi :

Divagations

dans le quartier de Galata
rive nord de la Corne d'Or

Calme et chants des prières au loin
tandis que s'égayent sous le soleil de fin novembre
les chemises d'un mari certainement élégant...

Dans la vitrine, le kehbab tout frais est prêt à être rôti lentement en tour de broche ; la mama au foulard s'active à préparer des galettes pour les convives du restaurant attablés derrière elle ; un vendeur de petits pains a déserté son kiosque quelques instants et dans les entrées étroites et sombres des passages couverts (petits bazars du quartier), on nettoie à grandes eaux dès le petit matin. Un drôle de bruit ? C'est le tramway, le vieux complice du quartier qui fait ses va-et-vient, tout le long de la colline.

Et toujours avec le sourire, le professionnel itinérant qui astique consciencieusement le soulier de son propriétaire... attendant patiemment en chaussettes (grises) sur le pavé.

Bon oeil

en vrac au fond du panier...
Ne regardez pas d'un mauvais oeil cette effervescence colorée... Des yeux, des bons yeux, il y en a, partout, sous toutes les formes et pour tous les goûts, en prime !
Et comme le coup d'oeil est à l'oeil, il suffit de plaquer le sien derrière l'objectif, et hop, c'est parti !

Quel souck !

dans le Grand Bazar !

Sous forme de labyrinthe entièrement couvert, le Grand Bazar abrite 65 ruelles. Le lieu est peint, les plafonds très hauts et tout reste très lumineux. Ouvert tous les jours sauf le dimanche, ses 19 portes d'accès sont fermées à partir de 19H. L'heure de visite idéale pour acheter et faire de bonnes négos, c'est 18h. En étant dernier client, on échappe à un gros quart d'heure de palabres supplémentaires. Qu'on se le dise !

Le Grand Bazar est resté pendant très longtemps l'un des marchés couverts les plus grands du monde. On y compte environ 4000 boutiques, des mosquées, des restaurants, des fontaines publiques toutes plus belles les unes que les autres. On peut y siroter un thé à la menthe, voir les hommes en pleine ablution à se laver le cou, les pieds, le visage (dans le désordre aussi). On en prend plein les yeux devant tout ce déballage de produits qui se ressemblent tous et que l'on peut aussi trouver dans les supermarchés de la ville, à l'extérieur, avec des prix étiquetés. Alors, ici, on apprend à négocier, à "marchander", à respecter le vendeur, son honneur, sa famille, Hallah et toute l'imagerie locale.


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Le Bazar, 29 novembre 2010, 15°C

Derrière les portes

tatouées de Sainte-Sophie

des merveilles à découvrir !


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Sainte-Sophie, 28 novembre 2010, 20°C

Echappée

d'un autre temps
Qui aurait pu prendre cette scène d'automne ?
Ivan Tanev ?

Voir la dernière exposition de ce peintre de lumière, ici sur Patatnik

Intimité

d'une rue pavée
Petit matin tout frais de fin nomvembre,
voie déserte à Kopritschitsa :
au loin les aboiements des chiens,
devant, lumière bleue éclaboussante,
partout, autour,à coeur... l'odeur du feu de bois !

Koprivscht-chitsa

à découvrir
Koprivscht-chitsa signifie PETITE ORTIE.
Cela vient du mot bulgare "коприва, kopriva".
Pourtant, ce n'est pas pour autant que l'accueil dans ce village-musée du centre de la Bulgarie n'est pas agréable et confortable.
Dans la petite auberge où nous avons dormi, chaque détail est une preuve de douceur.
et les collines toutes proches sont une invitation à la balade.

A fleur

de toits
Il y a la version plutôt poilue
celle avec vue sur les collines
ou encore, plus ludique, celle avec ses ribambelles de tuiles à la queue leu leu.
Les toits des maisons de Kopritschitsa ne manquent pas de caractère !

Pause

au soleil
Qui a travaillé de si belle manière les montants de bois de ce vieux banc ?

Toute bleue

l'église du village

Côté cour, l'église est très belle et l'intérieur abrite plusieurs icônes et fresques à observer avec attention. Le jubé tout en bois, cette tribune agrémentée d'une clôture de pierre ou de bois séparant le chœur liturgique de la nef, est une merveille de détails, qui entre en résonance avec un escalier donnant accès à un petit prêchoir.

Côté jardin, il y a la tombe de Todor Kableshkov, celui-là même qui a lancé l'idée de la liberté dans l'esprit des Bulgares. Le 20 avril 1876, il a proclamé le soulèvement du peuple contre les Turcs. Il venait de tirer sur un Turc depuis le petit pont de pierre du village.

Se promener

dans les rues de Kopritschitsa
et se laisser surprendre par mille et un détails :
fenêtre ouvragée en bois véritable
ou escalier attaqué par la mousse à l'ombre d'un mur...
De quoi laisser l'imagination vagonder à son aise dans ce village éthnologique.

L'envol

vers le Renouveau National

Georgi Benkovski
sur sa monture.

Organisateur d'une troupe de cavaliers baptisée "Les Insurgés ailés", il se lance au combat. En 1876, toute la Bulgarie se soulève pour se libérer de cinq siècles de sultanat.

Qui surgit de la brume

au petit matin ?

Georgi Benkovski
sur son cheval,
bien sûr !!