petit article qui a mis son temps pour venir car témoignage difficile à sortir, à vivre !
Regardez ces belles endormies au milieu du centre ville de Sofia : les grands jardins, la fraîcheur engendrée par la végétation, les belles demeures Renouveau National abandonnées depuis... Les familles qui vivaient là après la renaissance de la Bulgarie ont dû disparaître après guerre. Tout est abandonné et les belles sont endormies. C'est ainsi que je l'ai toujours pensé, en leur souhaitant un rachat plus tard, une renaissance, une nouvelle vie.
A chaque fois que j'en rencontre une, je lui souhaite le meilleur à venir... mais je suis une idéaliste et une rêveuse, une qui ne comprend pas les raisons -voire les impératifs- économiques.
et qui est écoeurée quand elle retrouve l'une de ses "endormies" détruite, cassée en mille morceaux pour que sa place, "son emplacement" de choix soit repris pour des constructions modernes, avec rues barrées, grues géantes... Mais, Nom de Zeus, Sofia possède si peu de passé architectural, sauvez au moins ce qui reste !
Moralité : A VENDRE, des bureaux (offices de 80 à 180 m2),
des magasins et des garages !
Et MERcredi !
Flûte et re-Flûte !
Quand je vous dis que je suis écoeurée... Ca me fait vraiment du mal de voir ces belles endormies disparaître les unes après les autres, ou alors se faire dévorer par la végétation, des arbres qui poussent depuis des années sur leur toit, leur terrasse, jusqu'à ce qu'un acquéreur achète le tout pour rien et détruise car devenant dangereux pour les piétons. Quel gâchis !
que faire ? créer un collectif, braquer une banque pour pouvoir acheter une maisons et la préserver... Oui c'est bien triste !
ReplyDeleteC'est ainsi que beaucoup de pays n'ayant pas de réglementation culturelle laisse faire et se rendra compte bien tard que leur villes n'ont pas d'histoire et ne ressemblent à rien.
ReplyDeletePeut-être que le salut viendra d'une rencontre fortuite avec des gens du pouvoir et disposés à écouter...ou peut-on rêver encore d'un réveil citoyen des Bulgares ?
Chez moi, je ressens la même chose pour les surfaces boisées que l'on rase pour construire des villas aussi moches les unes que les autres.
En attendant, ça doit effectivement faire très mal au coeur.